mardi 11 décembre 2007

Jakob van HODDIS - WELTENDE




Fin du Monde

Du crâne pointu du bourgeois le chapeau s'envole

À tous vents se répercutent comme des cris

Des toits les couvreurs tombent et se disloquent

Et sur les côtes - lit-on - montent les flots


C'est la tempête, les mers sauvages bondissent

Sur la terre pour démolir les épais barrages

La plupart des gens ont attrapé un rhume

Les chemins de fer s'effondrent du haut des ponts


Jakob van HODDIS, « Weltende », première publication dans Der Demokrat (dir. Franz PFEMFERT), 11 janvier 1911

Une interprétation récente :