Fin du Monde
Du crâne pointu du bourgeois le chapeau s'envole
À tous vents se répercutent comme des cris
Des toits les couvreurs tombent et se disloquent
Et sur les côtes - lit-on - montent les flots
C'est la tempête, les mers sauvages bondissent
Sur la terre pour démolir les épais barrages
La plupart des gens ont attrapé un rhume
Les chemins de fer s'effondrent du haut des ponts
Jakob van HODDIS, « Weltende », première publication dans Der Demokrat (dir. Franz PFEMFERT), 11 janvier 1911
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